Au trail de l’Aber-Wrac’h, Olivier LE SCANF finit 413ème sur le 18 kms le samedi soir et 686ème le dimanche matin sur le 15 kms. Il termine 180ème du challenge des Abers .

Sur le 29 kms, Dominique NERZIC 469ème en 3h30.

Jean Luc PORTAL a couru l’EXTREME TRAIL de 56 kms en 6h13, 141ème place sur 535 finishers.

Pour ceux ou celles qui seraient tentés par l’aventure, il reste encore des places pour l’édition de 2020 !!!!

Le sentiment de Dominique :

Pour une fois que j’étais sûr de finir 1er d’Erge Vras sur une course, je suis parti le dernier !! Grosse erreur !! Sur les 10 premiers kms, à chaque étranglement ou passage difficile, beaucoup d’attente, j’ai dû marcher une douzaine de minutes. Petit couac au 20 km où l’on doit passer sous un pont avec des cordes, j’attends 15 min mon tour, plus que 4 coureurs et là on nous dit que le 1er du 60 kms arrive et que l’on doit passer par un autre endroit. Pas bien grave mais 15 minutes de perdu. Mon objectif était de 3h30 sans entraînement spécifique, je finis en 3h30 mais je pense que 3h15 était à ma portée .Je suis content de ma course. Organisation très sympa, magnifique parcours mais très, très glissant (3 chutes) et technique.

Un petit résumé de Jean Luc :

Dimanche 14 avril, réveil à 4h30, il pleut, il fait froid mais l’envie d’en découdre est là. Arrivée au Folgoët à 6h15, retrait du dossard, je prends la navette qui m’amène à Guisseny où j’arrive 50 min avant le départ. Heureusement que la station SNSM a ouvert son local pour nous protéger de la pluie, du vent et du froid.

8h00, départ MAGNIFIQUE sur une jetée au Curnic entre les feux de détresse des bénévoles de la SNSM .ET C EST PARTI POUR 57 KMS !!! MEME PAS PEUR …..

La 1ère partie longe toute la côte, de Guisseny à l’entrée de l’Aber-Wrac’h avec vue sur le phare de l’Ile Vierge. Ce tronçon est relativement plat mais le sable mou, le goémon, la vase, les irrégularités du sable dur, les petites cales pour remonter sur le sentier douanier demandent de l’énergie. La pluie est là mais je la supporte, un peu froid aux doigts mais rien de grave. Je shunte le 1er ravitaillement en eau au 20 kms. Je suis parti avec 2 l dans le dos et 2 flasques au départ. Remise à zéro du chrono.

Dans la tête, c’est reparti pour une autre course. Déjà 2h30 depuis le départ et je commence la remontée du bras de mer. Alternance de vase, de roches, de pierres, de sol souples avec des trous et des fossés et cela pendant 1 heure-1h30 environ, pénible à la longue et la fatigue commence à se faire sentir. Un petit moment de répit où l’on traverse l’auberge du pont, excellent !! La bière est offerte par le restaurateur mais je préfère passer mon tour .

Et voilà le 2eme ravitaillement en eau au 30ème kilomètre, remise à zéro du chrono pour le moral. La dernière partie est plus technique avec montées, descentes, passage de rivière, de boue, traversée de ruisseau sur des poteaux. La pluie a rendu très glissant certains passages, la prudence est de mise. Malgré cela, dans une descente pentue, je glisse et roule dans un roncier, m’arrête à un mètre d’une grosse pierre. Je m’en sors avec des égratignures au visage et aux mains. C EST LA VIE DE CHATEAU POURVU QUE CA DURE !!!! Au 38eme, le tunnel of love, la particularité du trail de l’aberwrac’h : un gros passage maçonné d’eau pluviale de 100-200m de long à passer à 4 pattes et dans le noir. Le sac à dos touche de temps en temps la pierre. Je ressort du tunnel sans crampe !!! Je passe le marathon en 4h02, 122eme mais la fatigue des cuisses devient importante.

45 kms, dernier ravitaillement en eau, remise à zéro de la montre. Plus que 12 kms mais ca devient difficile, je plafonne dans le meilleur des cas à 10km/h et me laisse doubler sans combattre. Les jambes sont lourdes mais pas de crampes. Au 47 km, passage sous un pont en marchant sur une bande de 10 cm et en se retenant par une corde pour éviter de tomber dans l’eau puis re-traversée de rivière sur un poteau électrique, re-montées, re-descentes … Enfin j’entends un gamin me dire ‘’ allez plus que 9 kms ‘’, ça devient bon !!! Une éternité plus tard, un monsieur me dit ‘’encore 5 ou 6 kms’’. Euh c’est 5 ou 6 kms ? A ce stade pour moi, 1 km c’est beaucoup, j’ai l’impression de mettre un quart d’heure par kilomètre. Toujours pas de crampes. Enfin un salvateur ‘’allez encore un kilomètre ‘’. Jusqu’au 200 derniers mètres, l’arrivée est invisible, pas de speaker, pas de musique de l’arrivée, seulement des ‘’allez c’est fini ‘’ puis enfin la dernière petite grimpette et après une demi tour de terrain de foot, le GRALL, l’arrivée !!! Il est 14h13 soit 6h13 min et 11sec de course, 141 eme. CA C EST FAIT !!!

Organisation nickel, des bénévoles au petit soin le long du parcours et à l’arrivée, parcours très joli, j’ai entendu dire que la prochaine édition serait le 19 avril 2020 alors ………..

 

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